La peur de la chimio
Si certains types de cancer ne nécessitent aucune chimiothérapie, elle fait souvent partie du protocole de traitement proposé. Il est tout à fait compréhensible que la majorité des malades n’envisagent pas de jouer avec la vie en essayant de guérir de la maladie sans chimio. Ils veulent évidemment mettre toutes les chances de leur côté et optent pour ce protocole. Cependant chimio rime souvent avec poison et mort. Ceci crée un conflit intérieur important :
d’un côté, vu que le patient veut tout faire pour guérir, la chimiothérapie semble inévitable ;
et d’un autre côté, sont a-priori de la chimio est si pesante que le patient a la sensation de devoir le subir contre sa volonté.
C’est le paradoxe de la chimiothérapie.
C’est vrai que la chimio est un médicament à l’envers. Je m’explique :
Quand vous avez mal à la tête, vous prenez un médicament* et vous vous sentez mieux.
Quand vous avez une infection, vous prenez un médicament* et vous allez mieux.
Quand vous avez de la fièvre, vous prenez un médicament* et vous allez mieux.
C’est souvent l’inverse avec les traitements contre le cancer.
Une personne qui apprend qu’elle a un cancer ne se sent pas forcément très malade, elle peut même se sentir très bien. Peut-être un peu fatiguée ou un truc qui ne va pas comme d’habitude, mais pas « malade» au point d’imaginer avoir une maladie grave.
Puis le cancérologue lui prescrit un médicament (chimiothérapie), pour guérir de cette maladie que la personne ne ressent pas et là, elle se sent tout à coup malade, parfois même très malade !
C’est le monde à l’envers, ce n’est pas logique : Vous ne vous sentez pas malade et le corps médical, sensé vous rendre la santé, vous prescrit un médicament qui vous rend malade ! Le mental, l'émotionnel ainsi que le physique ont du mal à comprendre ce qu’il se passe et le patient a du mal à accepter d’être plus malade avec le traitement qu’avec la maladie.
Si la nausée est un effet secondaire courant LORS ou APRÈS la prise des traitements proposés, le refus de la chimio fait que le patient présente souvent des nausées AVANT même que le traitement lui soit administré !
Pour certains patients les nausées peuvent commencer 2 à 3 jours avant l’administration de leur cure de chimio. (Nous y reviendrons )
Le paradoxe entre ce refus et l’acceptation de la chimio crée inévitablement un stress. Comme tout stress, il crée des symptômes qui viennent se rajouter au parcours déjà compliqué du patient. Dans son livre « Solution Intérieure », Thierry Janssen explique cela très clairement d’un point de vue scientifique. Il est donc logique de gérer les émotions qui sont liées à ce paradoxe afin éviter de multiplier les effets secondaires.
Avant chaque chimiothérapie, la technique d’EFT peut s’avérer un allié afin de réduire certains effets secondaires psychologiques, ce qui permettra peut-être de mieux accueillir et donc de mieux supporter le protocole choisi.
Peu importe le chemin de guérison que vous choisissez, vous devez faire ce choix sans culpabilité, sans peur, ni doute. Si tel n’est pas le cas, alors utilisez l’EFT pour vous libérer de cette peur.
L’émotionnel nous empêche de prendre des décisions claire et précise.
* note : médicament chimique, ou à base de plantes ...
**Les noms ont été changés
d’un côté, vu que le patient veut tout faire pour guérir, la chimiothérapie semble inévitable ;
et d’un autre côté, sont a-priori de la chimio est si pesante que le patient a la sensation de devoir le subir contre sa volonté.
C’est le paradoxe de la chimiothérapie.
C’est vrai que la chimio est un médicament à l’envers. Je m’explique :
Quand vous avez mal à la tête, vous prenez un médicament* et vous vous sentez mieux.
Quand vous avez une infection, vous prenez un médicament* et vous allez mieux.
Quand vous avez de la fièvre, vous prenez un médicament* et vous allez mieux.
C’est souvent l’inverse avec les traitements contre le cancer.
Une personne qui apprend qu’elle a un cancer ne se sent pas forcément très malade, elle peut même se sentir très bien. Peut-être un peu fatiguée ou un truc qui ne va pas comme d’habitude, mais pas « malade» au point d’imaginer avoir une maladie grave.
Puis le cancérologue lui prescrit un médicament (chimiothérapie), pour guérir de cette maladie que la personne ne ressent pas et là, elle se sent tout à coup malade, parfois même très malade !
C’est le monde à l’envers, ce n’est pas logique : Vous ne vous sentez pas malade et le corps médical, sensé vous rendre la santé, vous prescrit un médicament qui vous rend malade ! Le mental, l'émotionnel ainsi que le physique ont du mal à comprendre ce qu’il se passe et le patient a du mal à accepter d’être plus malade avec le traitement qu’avec la maladie.
- J’ai rencontré Jeannine** qui a un cancer de sein et qui s’est vue prescrire un protocole de 6 chimiothérapies, au rythme de 1 fois toutes les 3 semaines. Après 3 séances de chimio et sa mastectomie, elle décide d’arrêter son traitement en disant : « Cela me rend malade, plus malade que le cancer. Même si ‘un jour ma vie en dépendait’, je n’accepterais plus jamais la chimio. »
- Une patiente m’avoue faire 2 fois le tour de l’hôpital le jour de sa chimiothérapie avant de se présenter à son rendez-vous.
- Suite à une séance d’EFT, si Claude** voyait sa chimio comme « l’eau de la mort », elle était devenue « l’eau de la vie - car elle est là pour me permettre de vivre ! ».
Si la nausée est un effet secondaire courant LORS ou APRÈS la prise des traitements proposés, le refus de la chimio fait que le patient présente souvent des nausées AVANT même que le traitement lui soit administré !
Pour certains patients les nausées peuvent commencer 2 à 3 jours avant l’administration de leur cure de chimio. (Nous y reviendrons )
- Armelle** : « Je ne peux pas manger la nourriture de l’hôpital le jour de ma chimio, car j’ai trop la nausée. Mon mari m’amène donc des éclairs au chocolat. » Un peu étonnée, j’ai pensé : « quand j’ai des nausées la dernière chose que j’ai envie de manger c’est un éclair au chocolat.» Elle a dû m’entendre, car elle rajoute aussitôt avec un air pensant : « C’est peut-être psychologique quand même ...»
- Karine** me raconte en pleurant qu’elle ne supporte plus la chimiothérapie et ces effets secondaires : « Je subis la chimio, ce poison qu’ils me mettent dans mes veines ! » Je rebondis en lui disant : « Mais alors arrêtez de suite ! Vous avez le droit de dire non à la chimio si vous n’en voulez pas. » Effrayée, elle me regarde avec de grands yeux : « Mais j’en ai besoin pour guérir ! » « Alors, » je lui demande, « pourquoi vous n’êtes pas contente de recevoir un médicament qui vous aide à guérir ? » Karine me dit en réfléchissant, « C’est vrai, c’est un médicament, mais les effets secondaires me l’ont fait oublier »
Le paradoxe entre ce refus et l’acceptation de la chimio crée inévitablement un stress. Comme tout stress, il crée des symptômes qui viennent se rajouter au parcours déjà compliqué du patient. Dans son livre « Solution Intérieure », Thierry Janssen explique cela très clairement d’un point de vue scientifique. Il est donc logique de gérer les émotions qui sont liées à ce paradoxe afin éviter de multiplier les effets secondaires.
Avant chaque chimiothérapie, la technique d’EFT peut s’avérer un allié afin de réduire certains effets secondaires psychologiques, ce qui permettra peut-être de mieux accueillir et donc de mieux supporter le protocole choisi.
Peu importe le chemin de guérison que vous choisissez, vous devez faire ce choix sans culpabilité, sans peur, ni doute. Si tel n’est pas le cas, alors utilisez l’EFT pour vous libérer de cette peur.
L’émotionnel nous empêche de prendre des décisions claire et précise.
* note : médicament chimique, ou à base de plantes ...
**Les noms ont été changés