" La lutte contre la douleur est une usure ... Consentir à la souffrance est une sorte de suicide lent ... "
René LERICHE
René LERICHE
La douleur
Selon la définition officielle de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), "la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes".
Elle est donc subjective et repose avant tout sur le ressenti du patient, ce qui la rend difficile à quantifier et à qualifier. D’autant plus que la douleur n’est pas liée systématiquement à une lésion, une caractéristique qui rend son étude complexe.
Habituellement, la douleur est divisée en deux catégories en fonction de la durée. La douleur aiguë est intense mais souvent brève, c’est ce qu’on ressent en se coupant le doigt, par exemple. La douleur est dite chronique ou pathologique, lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente : certaines douleurs musculaires, migraines ou encore douleurs associées à des lésions nerveuses.
Trois formes de douleurs chroniques peuvent être distinguées selon les mécanismes physiologiques en jeu :
La douleur est subjective puisqu’elle peut être ressentie de façon extrêmement différente en fonction des individus mais aussi pour une même personne selon son environnement. Cette différence s’explique par le lien étroit entre la douleur et le contexte psycho-social.
Selon la définition officielle de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), "la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes".
Elle est donc subjective et repose avant tout sur le ressenti du patient, ce qui la rend difficile à quantifier et à qualifier. D’autant plus que la douleur n’est pas liée systématiquement à une lésion, une caractéristique qui rend son étude complexe.
Habituellement, la douleur est divisée en deux catégories en fonction de la durée. La douleur aiguë est intense mais souvent brève, c’est ce qu’on ressent en se coupant le doigt, par exemple. La douleur est dite chronique ou pathologique, lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente : certaines douleurs musculaires, migraines ou encore douleurs associées à des lésions nerveuses.
Trois formes de douleurs chroniques peuvent être distinguées selon les mécanismes physiologiques en jeu :
- les douleurs inflammatoires qui recouvrent toutes les douleurs associées aux phénomènes d’inflammation : lésions, arthrose, etc.
- les douleurs neuropathiques associées à des atteintes du système nerveux central et périphérique : lésion de la moelle épinière, du nerf sciatique, etc.
- les douleurs cancéreuses qui associent souvent une composante inflammatoire et neuropathique. Paradoxalement, certains traitements anti-tumoraux peuvent également déclencher des neuropathies périphériques.
La douleur est subjective puisqu’elle peut être ressentie de façon extrêmement différente en fonction des individus mais aussi pour une même personne selon son environnement. Cette différence s’explique par le lien étroit entre la douleur et le contexte psycho-social.
Douleur et imagerie cérébrale
Les techniques d’imagerie cérébrale et notamment l’IRM fonctionnelle (IRM-f) ont indéniablement permis à la recherche sur la douleur de franchir une étape importante. En effet, grâce à l’imagerie, la douleur a pu être identifiée, visualisée, voire quantifiée au niveau cérébral, permettant, en particulier, de traduire en images les liens étroits entre douleur et émotion. En effet, l’imagerie cérébrale a permis de montrer que les centres cérébraux responsables de la perception de la douleur sont étroitement liés aux centres des émotions. Ce lien a également été mis en évidence par des études montrant qu’un individu dont l’attention est sollicitée ressentira moins la douleur qu’un individu focalisé sur l’événement douloureux. |
Source : Dossier de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) réalisé en collaboration avec Michel Pohl équipe "Douleurs "Inserm UMRS 975, CRIM, Université Pierre et Marie Curie"
- Juillet 2011.Cette mis en évidence explique les bons résultats obtenus avec la Technique de Libération Émotionnelle pour soulager ou éliminer les douleurs. Si la douleur liée à la maladie est généralement soulagée par des traitements pharmacologiques et / ou médicales, l'EFT offre une alternative complémentaire non médicamenteuse et non invasive toujours à la disposition du patient selon son besoin.